Nous avons tous une « machine » préférée.
Partant de ce constat ce sera une 8 bits pour certains, une 16 bits pour d’autres ou encore plus ancien pour certains antiquaires de l’Informatique et du Jeux Vidéo.

Certains hérétiques qui ne liront jamais cet article – ou alors par erreur – ne jureront que par les 32 bits et autres 64 bits.

Hérétiques va…

Mais bon, quelle que soit votre « machine préférée », respectons ce choix : car on a tous démarré quelque part et avec une bécane qui nous a fait rêver.

Mais toutes ont un point commun… le micro-processeur.
Oui d’accord pas « toutes » en fait, nous crient en chœur les antiquaires !

Car oui, avant toute cette débauche technologique du début des années 1970 étaient les circuits électroniques : des composants assemblés sur une carte mère basée sur des circuits de transistors.
Pour vulgariser : ces composants orientaient les choix pour en faire des programmes basiques.
Ainsi as-t’on pu observer l’arrivée de Monstres en taille comme en poids pour tenter de faire de nombreux calculs complexes : réservés d’abord aux grosses sociétés et aux universités – essentiellement en Amérique du Nord.

Un ordinateur des années 60…
Enfin, pas vraiment, ce n’est QUE sa console de pilotage et de programmation.

C’était plutôt puissant pour l’époque.

En 1834, Charles Babbage, passionné par le métier à tisser Jacquard, propose la première machine mécanique à calculer au monde, une révolution !

En théorie cette machine devait permettre de résoudre n’importe quelle équation et l’exécution d’opérations compliquées dans le domaine de l’analyse mathématique. 
Cela fonctionne à la vapeur, utilise des cartes perforées pour les données et les instructions.
Malheureusement, Babbage étant un arrogant fini, il a lassé tout ses soutiens malgré un concept novateur et la capacité technique de mettre en fonction la machine. Ça aurait pu marcher !

Aux côtés de Charles Babbage travaillait la mathématicienne Ada Lovelace, comtesse et fille du poète britannique Lord Byron.
Elle conçoit un programme destiné à cette machine, faisant au final d’elle la première programmeuse du monde.
Elle montre également que la machine peut résoudre des équations algébriques ou manipuler des nombres imaginaires.

Et arrivèrent les Seventies…

A cette époque c’était la jungle : des machines hors de prix qu’aucun particulier ne pourrait jamais s’offrir, de toute manière ils n’en connaissaient peut être même pas l’existence.
Les calculateurs – comme ils étaient appelés à l’époque – étaient prévus pour mener de savants calculs pour les entreprises, les universités, les institutions : ont ainsi émergé les premiers « programmes » et les premiers « langages » mais on ne parlait pas encore franchement d’Informatique.

Au final, tout est question d’électricité.
Avec les premiers calculateurs on utilisait des niveaux électriques pour symboliser les valeurs par exemple, ou des cartes perforées qui étaient lues pour stocker des données variables, permettant alors de faire des programmes qui pouvaient traiter des éléments différents.

Quel intérêt si on ne pouvait pas modifier les valeurs en entrée…

La technologie avait pour but d’automatiser les calculs et surtout d’accélérer la vitesse par rapport à des humains qui les feraient. En limitant également le risque d’erreurs : ainsi sont nés les traitements de l’information qui allaient donner naissance à l’Informatique.

Affaire à suivre… dans un prochain article !


Une réponse à “Histoires de Machines [1]”

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